AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Voir les messages sans réponses
 

Les lieux Touristiques

 
SujetsMessages
Derniers Messages
Pas de nouveaux messages

Galerie des Offices

Un lieu incontournable dans une visite de Florence. Ce musée enferme en son sein des oeuvres exceptionnelles, et est certainement l'un des plus beaux d'Italie. La visite y est chronologique. Vous commencerez par la salle des primitifs Toscans, puis franchirez le XIVème siècle siennois et florentin. Ne manquez pas le retable de Lorenzo Monaco avant d'entrer dans les salles dédiées à la Renaissance, où Ucello, Masolino, Masacio, Pietro Della Francesca et Fra Angelico vous émerveilleront par leur talent. Botticelli vous fera ensuite entrer dans son univers avec ses Venus, Le Printemps, La Calomnie, La Madone des Roses ou L'annonciation. Le maitre Leonard de Vinci fait ensuite son apparition avec L'adoration des Mages et l'Annonciation. La visite s'enchaine avec des artistes allemands comme Durer. Les peintres flamands sont ensuite mis à l'honneur. Puis Raphael et Michel Ange vous transporteront alors en pleine Renaissance Italienne. La découverte s'achèvera par des oeuvres d'autres artistes incontournables tels Le Tintoret, Vasari, Greco, Rubens, Caravage ou même Goya. Si vous ne disposez que peu de temps, optimisez vos temps d'attente aux caisses, car faire demi-tour tour serait une erreur.

00
Pas de nouveaux messages

Musée et cloitre de Santa Maria Novella

Le complexe de Santa Maria Novella date du XIIeme siècle. Il se compose de l'église, de trois cloîtres monumentaux et des dépendances du couvent dominicain. Le Chiostrino dei Morti, ou Petit Cloître des Morts, est le plus ancien des trois. Il fut construit vers 1270 et modifié au XIVeme siècle. A l'intérieur se trouve la chapelle funéraire des Strozzi décorée avec des fresques d' Andrea Orcagna. Le Chiostro Grande ou Grand Cloître date aussi du XIVeme siècle mais a subi d'importantes modifications au XVIeme siècle. Le cloître le plus célèbre du couvent est le Chiostro Verde, ou Cloître Vert, ainsi surnommé à cause de la tonalité verte (la terra verde) des fresques de Paolo Uccello qui décorent ses murs. Exécutées entre 1430 et 1446, elles représentent des scènes de l'Ancien Testament parmi lesquelles sont surtout remarquables le Déluge Universel et l'Ivresse de Noé. Par le Cloître Vert on accède au réfectoire, une vaste salle couverte avec des voûtes à ogives où les nerfs possèdent les motifs très caractéristiques, à savoir des bandes blanches et noires. Il fut construit entre 1340 et 1353 environ. Le couvent de Santa Maria Novella possède plusieurs dortoirs dont trois sont situés autour du Grande Cloître et un autre au Nord du Cloître des Morts. Le plus grand dortoir est actuellement la cantine de la Scuola Sottufficiali dei Carabinieri, dont le siège se trouve au Grand Cloître. Le couvent compte de nombreuses chapelles. Dans la Cappella del Papa (Chapelle du Pape) on trouve une fresque de Pontormo. Le Cappellone degli Spagnoli (Grand Chapelle des Espagnols) est une vaste salle couverte à voûte d'ogives. Sur le mur droit, on trouve une impressionnante fresque qui illustre l'activité et le triomphe de l'ordre des Dominicains. La Cappella degli Ubriachi, datant du XIVeme siècle, abrite avec le réfectoire, la collection d'art sacré. L'Officina Profumo-Farmaceutica di Santa Maria Novella fut officiellement fondée en 1612. Cependant, l'activité pharmaceutique des moines est documentée depuis le XIVeme siècle. L'Officina farmaceutica fut installée dans les dépendances du Sud-Ouest du Grand Cloître. L'accès à l'Office est possible à travers la Via della Scala. Ses dépendances conservent toujours l'aspect hérités des siècles passés. La Salle de Ventes, remaniée en 1848, est installée dans une ancienne chapelle gothique appartenant à la famille Acciaiuoli. L'Office Pharmaceutique de Santa Maria Novella offre une extraordinaire gamme de produits dédiés aux soins du corps.

00
Pas de nouveaux messages

Galleria della Accademia

Cette académie doit sa création au Grand-Duc Pietro Leopoldo de Lorena, qui en 1784, fit rassembler dans l'ancien hôpital de San Matteo toutes les écoles de dessin. Le siège de cette institution inclurait une galerie de peintures qui serait employée comme outil d'apprentissage pour les élèves. La collection de l'Accademia contient des oeuvres allant du XIIIeme au XIXeme siècle, principalement d'artistes florentins. Les pièces proviennent pour la plupart de l'Académie des Beaux Arts, de l'Académie de Disegno et de couvents supprimés. Mais la Galleria della Accademia est célèbre car elle abrite l'une des oeuvres les plus connues de l'histoire de l'art: le David de Michel Ange. La colossale statue mesurant 5 mètres fut transportée à la galerie en 1873, après presque quatre siècles placée sur la Piazza della Signoria. On installa aussi dans la galerie d'autres oeuvres de Michel Ange dont le San Matteo et quatre Esclaves appartenant à la tombe du Pape Jules II. On y trouve la Pietà di Palestrina, oeuvre attribuée d'une manière incertaine à l'artiste de génie. L'édifice accueille, la gypsothèque (collection de moulages en plâtre), oeuvre de Lorenzo Bartolini et de Luigi Pampaloni, deux artistes du XIXeme siècle. On peut aussi admirer une collection d'icônes russes. La Galleria della Accademia abrite en outre le Musée des Instruments Musicaux qui exhibe les instruments conservés au Conservatoire Cherubini de Florence. La collection se compose d'environ 50 pièces allant du XVIIeme au XIXeme siècle et en provenance des collections Médicis et Lorena.

00
Pas de nouveaux messages

Giardino di Boboli

Ce magnifique jardin, l'un des plus beau du genre italien, s'étale derrière le Palais Pitti et vers la Porta Romana. Initié au temps de Cosimo I de Médicis, il fut enrichit jusqu'au XVIIIeme siècle par les successeurs des Médicis et par les Lorena. Cet espace offre un parcours fascinant et exquis à travers ses allées, ses édifices et ses éléments végétaux soignés. Le premier projet concernant l'élaboration du jardin est du à Nicolò Pericoli, dit il Tribolo. Plus tard, y travaillèrent Giorgio Vasari, Bartolomeo Ammananti, auteur du cortile du palais et Bernardo Buontalenti. Le jardin possède une disposition régulière et géométrique d'arbres et de parterres décorés avec des sculptures, des fontaines et des grottes artificielles. La Grotta Grande, magnifique exemple d'architecture maniériste, fut réalisée par Buontalenti. Datée de 1593, elle confère une ambiance des plus séduisantes au jardin. La carrière de ce dernier fut transformée en un amphithéâtre vert. Dans la Palazzina del Cavaliere, placée au milieu du Jardin des Roses, se trouve le Musée des Porcelaines. La Galerie du Costume est installée dans la Palazzina della Meridiana, édifice de l'époque des Lorena.

00
Pas de nouveaux messages

Basilique Santa Croce

Quand Stendhal sortit du temple de Santa Croce durant son voyage à Florence en 1817, il fut pris d'un malaise qui lui provoqua des vertiges, une tachycardie et des angoisses. Le médecin auquel il rendit visite lui dit qu'il avait fait "une overdose de beauté". C?était ce qu'on appellerait plus tard la syndrome de Stendhal. La basilique de Santa Croce abrite en fait un nombre incroyable de chefs d'oeuvre. Elle représente aussi la puissance de la ville de Florence puisque ce fut la municipalité qui paya la construction de l'église tout comme Santa Maria Novella et le Duomo. Les travaux commencèrent en 1294 sous le projet d'Arnolfo di Cambio. Le temple répond à un plan en "T" avec trois nefs et un transept entouré de chapelles. L'intérieur est vaste, sobre, typique des églises de l'ordre franciscaine tout comme le plafond à chevrons en bois. La façade fut achevée en 1863 et est de style néogothique. La Santa Croce peut être considérée comme le panthéon des hommes illustres italiens. Ici se trouvent, parmi d'autres gloires italiennes, les tombes de Machiavello, Galileo Galilei et de Michel Ange. Celle de Dante ne contient pas les restes du poète mais il s'agit d'un cénotaphe. Les chapelles de l'église abritent dans leurs murs d'exquises fresques, oeuvre de Giotto et de ses élèves. Giotto, considéré comme le premier peintre moderne, décora la chapelle Bardi et la chapelle Peruzzi. Taddeo Gaddi et Agnolo Gaddi exécutèrent les fresques de la chapelle Baroncelli et celles de la Grande Chapelle. La Chapelle Bardi di Vermio fut peinte par Maso di Banco. La basilique s'enrichit au XVeme siècle d'oeuvres sculpturales dont notamment du crucifix, de l'Annonciation de Donatello, de la Madonna del Latte de Antonio Rossellino et du pulpite de Benedetto da Maiano. À voir aussi les vitraux datant du XIIIeme siècle. La Piazza Santa Croce, où se trouve l'église, est le scénario des matchs de calcio storico, ancien sport de tradition toscane qui se veut un mélange entre le football américain et le football.

00
Pas de nouveaux messages

Chiesa de Santa Trinita

Fondée par les moines Vallombrosani au XIeme siècle, l'église était à l'époque en dehors des remparts romains de la ville. À partir de 1175, elle fut englobée dans l'enceinte de la ville. Avec la construction du pont de Santa Trinita au XIIIeme siècle, le temple acquit un rôle important puisque les moines en devinrent les gardiens. L'église fut remaniée, empruntant des formes gothiques, à partir de la deuxième moitié du XIIIeme siècle. À la fin du XVeme siècle, Buontalenti conduit les constructions de la façade (1593), du presbytère et du couvent. L'escalier du presbytère se trouve actuellement dans l'église de Santo Stefano al Ponte. Le dessin de la façade est de style maniériste florentin, privilégiant l'accord avec l'environnement urbain de la place plutôt que la cohérence avec l'intérieur de l'église. L'intérieur fit l'objet de travaux au XIXeme siècle, avec comme mot d'ordre la volonté de retrouver une physionomie purement gothique. L'église de Santa Trinita conserve un magnifique ensemble d'oeuvres picturales, notamment des fresques datant de la Renaissance. A l'intérieur, la chapelle Sassetti fut décorée par Domenico Ghirlandaio avec de magnifiques fresques dédiées à San François d'Assise. Le tableau de l'autel, représentant l'Adoration des Bergers, est aussi une oeuvre de Ghirlandaio. Cette église peut se vanter en outre d'avoir abrité la Maestà de Cimabue, aujourd'hui aux Uffizi. Dans la deuxième chapelle à gauche, on peut trouver le sépulcre de l'évêque Benozzo Federighi réalisé par Lucca della Robbia en 1454.

00
Pas de nouveaux messages

Place Santa Trinita

Située à l'une des extrémités de l'élégante Via de Tornabuoni, on peut admirer depuis cette place, irrégulière et de dimensions modestes, plusieurs édifices intéressants. tout d'abord, certainement le plus remarquable :l'église de Santa Trinita, édifice gothique à façade maniériste. Puis le Palais Bartolini Salimbeni, construit entre 1520 et 1523, exhibe sa façade originale, pourtant très critiquée à l'époque. Ensuite, le Palais Buondelmonti, à l'origine propriété de la famille Cambi, est une sobre construction de la fin du Quattrocento. Il se compose de trois étages dont le dernier abrite une loge. Le bossage, élément typique des palais florentins, n'est présent que dans les coins du bâtiment. La façade fut achevée en 1525. Vous y découvrirez encore le Palais Spini Feroni, initié en 1289, édifice assez étroit et qui reprend les traits d'une forteresse avec ses fenêtres et ses créneaux couronant l'attique. Au milieu de la place s'élève la Colonna della Giustizia, colonne monolithique en granit provenant des termes de Caracalla. Elle fut donnée à Cosimo I de Médicis par le pape Pie IV et disposée sur la place pour commémorer la victoire du duc à Montemurlo. La statue en porphyre qui la couronne, oeuvre de Francesco del Tadda, fut placée en 1581.

00
Pas de nouveaux messages

Musée National del Bargello

Dédié à la sculpture et aux arts décoratifs, le Musée del Bargello accueille de nombreux chefs d'oeuvre de la Renaissance italienne. Avec sa tour et son attique à créneaux, le Palazzo del Bargello est l'une des constructions emblématiques de la ville. Édifice public, il était le siège du Capitano del Popolo géré par l'administration locale. Construit entre 1255 et 1282, il devint le siège du Podestà et du Consiglio di Giustizia. En 1574, il fut transformé en prison municipale. Ce fut à cette époque qu'il adopta son nom définitif, le bargello étant le chef des gardiens. Durant les trois siècles pendant lesquels le palais conserva cette fonction, de nombreux travaux altérèrent considérablement la structure de l'édifice. À partir de 1859, le Bargello fut restauré pour accueillir sa nouvelle fonction de Musée de l'Histoire et de l'Art toscan. Le musée fut inauguré en 1865 avec des oeuvres en provenance des Uffizi, du Palazzo Pitti et des collections Médicis. Le Musée du Bargello se divise en plusieurs salles installées dans les différentes dépendances du palais. Les loges du Cortile et il Verone, soit les loges du deuxième étage, abritent des oeuvres monumentales du Cinquecento. À côté se trouve la Salle de Michel Ange. La Salle des Ivoires accueille des oeuvres du V au XVIIeme siècles réalisées dans cette substance. Dans la Chapelle de Marie Madeleine et dans la Sacristie, on trouve un célèbre portrait de Dante parmi les fresques de l'atelier de Giotto. Le Salon de Donatello, au deuxième étage, offre un vaste parcours à travers ses oeuvres. Le musée possède aussi des salles dédiées au Verrocchio, à Andrea della Robbia et à Giovanni della Robbia. À la fin du XIXeme siècle la collection du Bargello fut agrandie avec diverses donations. La Collection Carrand se compose de plus de 3000 objets du Moyen Age et de la Renaissance, parmi lesquels se trouvent des médailles, des petites pièces en bronze, des céramiques, de l'orfèvrerie et des émaux de Limoges. La Salle Bruzziachelli accueille la collection donnée par l'antiquaire florentin Giovanni Bruzziachelli. Le parcours muséale se complète avec des collections d'objets islamiques, des céramiques, d'un magnifique rassemblement de bronzetti (petites statues en bronze), des médailles des dynasties Médicis et Lorena, des armes et de la sculpture baroque.

00
Pas de nouveaux messages

Musée Casa di Dante

La maison natale de l'auteur de la Divine Comédie se trouve dans un dédale de ruelles et de bâtiments qui nous transportent dans la Florence médiévale. C'est en 1865 qu'une initiative permit de retrouver la bâtisse ou demeura Dante Alighieri. Puis, en 1911, commencèrent les travaux de restauration et d'aménagement de la maison. L'édifice fut reconstruit selon les plans d'une demeure florentine du XIIIeme siècle. La place fut créée lors de la démolition des bâtiments autour de celui où vécut le poète. Le musée, divisé en trois sections, offre un parcours à travers la vie et l'époque de Dante. Le premier étage illustre la Florence de l'époque et les premières années de la vie du poète. Le deuxième étage est dédié à l'exil et à la mort de Dante. Pour finir, le troisième étage montre des objets liés à l'illustre personnage ainsi que les différentes éditions de la Divine Comédie.

00
Pas de nouveaux messages

Musée dell'Opera di Santa Croce

L'Opera di Santa Croce est une institution laïque instaurée à la fin du XIVeme siècle qui se chargea de la gestion et de l'administration du complexe de Santa Croce. Le complexe du couvent s'agrandit au XVeme siècle avec la construction de la Cappella del Noviziato réalisée par Michelozzo, décorée par Andrea della Robbia et commandée par Cosimo il Vecchio de Médicis. La Cappella Pazzi, oeuvre emblématique de Brunelleschi, fut construite grâce au mécénat d'Andrea Pazzi. Commandée en 1429, elle est l'une des plus belles oeuvres de l'architecte. Édifice issu d'un plan en croix grecques et de trois nefs, il est couvert d'une coupole à pendentifs. L'architecture est soulignée par des éléments en pietra serena, caractéristiques de Brunelleschi. Le résultat est d'une grande pureté et d'une réelle beauté. La décoration à base de céramique vitrée est l'oeuvre de Luca della Robbia. Le portique à six colonnes, sur lesquelles tombent une voûte en berceau et une petite coupole au milieu, offre un effet tout à fait remarquable sur le jardin du cloître dei Morti. Le Chisotro Grande, deuxième cloître du couvent, fut aussi réalisé par Brunelleschi. Le musée est installé dans le réfectoire, auquel on accède au travers du Chiostro dei Morti ou Cloître des Morts, très belle structure du Trecento. C'est ici que l'on trouve la pièce la plus célèbre du musée: le crucifix en bois de Cimabue qui faillit être complètement détruit suite à l'inondation de 1966. On peut aussi y admirer des fresques de Taddeo Gaddi, d'Andrea Orcagna et Domenico Veneziano. Arrêtez vous quelques instants sur la statue de Saint Ludovic de Toulouse. Réalisée par Donatello en 1423, elle fut commandée par la Parte Guelfa dont Saint Ludovic est le patron. Elle était à l'origine destinée à être exposée à l'extérieur de l'église de Orsanmichele. Dans les salles adjacentes sont exposées des peintures, des sculptures et des fresques datant du XVeme au XIXeme siècle.

00
Pas de nouveaux messages

Chiesa del Santo Spirito

Objet d'éloges de Michelangelo et Leonardo da Vinci et décrite par Bernini comme "la plus belle église au monde", l'église du Santo Sprito se trouve dans le quartier di Oltrarno, sur la rive gauche de l'Arno dans une zone tranquille, isolée de l'agitation des secteurs plus touristiques de Florence. La piazza di Santo Spirito, ornée d'une fontaine et entourée d'arbres, est le cadre privilégié de cette oeuvre de Brunelleschi, commencée en 1444 et achevée bien après la mort de l'architecte en 1487. Le projet a su préserver son idée initiale de plan basilical centralisé. La croisée du transept devient ici l'élément le plus important autour duquel s'organise le reste de la structure. Brunelleschi introduit une nouvelle façon de disposer les nefs latérales de l'église qui courent aussi autour du transept et du chevet. On y trouve le jeu de couleurs que Brunelleschi avait déjà appliqué dans la basilique de San Lorenzo. En effet, le blanc et le gris, représentés par la pietra serena, soulignent les éléments architecturaux et créent une atmosphère nette et harmonieuse. Les 38 autels abritent un vrai trésor artistique de tableaux et de sculptures du Quattrocento et du Cinquecento. On y trouve aussi un crucifix en bois réalisé par Michelangelo, oeuvre de jeunesse du génie.

00
Pas de nouveaux messages

Sagrestia Vecchia

Ainsi surnommée après la construction de la Sagrestia Nuova di Michelangelo, l'ancienne Sacristie de l'église de San Lorenzo fut, comme l'intérieur du temple, rénovée selon le projet de Brunelleschi. Construite entre 1421 et 1428, cet édifice fut à l'origine conçu comme la chapelle funéraire des Médicis. Le plan carré est couvert d'une coupole hémisphérique à pendentifs, une conception innovante adoptée pour la première fois dans cet édifice. On y trouve un jeu chromatique de zones blanches combinées avec le gris de la "pietra serena" de manière à faire ressortir chaque élément architectural. La décoration fut réalisée par Donatello. Les reliefs des portes en bronze et les frises colorées forment une exceptionnelle concentration d'oeuvres du génial sculpteur. Et pourtant, son intervention fut désapprouvée par Brunelleschi. Un autre grand sculpteur toscan, Andrea del Verrocchio, réalisa la sépulture de Piero et Giovanni de Médicis qui se trouve dans ce lieu.

00
Pas de nouveaux messages

Basilique San Lorenzo

Derrière la très austère façade pré-romane de la Basilique de San Lorenzo se cache l'une des oeuvres les plus significatives de la Première Renaissance. Le projet de rénovation de San Lorenzo date de 1418. Filippo Brunelleschi, recommandé par Averardo de Médicis, intervient en 1421. Son travail à l'intérieur de l'église est caractéristique de l'architecture renaissante italienne. Brunelleschi dessina un projet où la clarté est le trait dominant. Il est l'initiateur d'une composition spatiale à l'aspect des plus innovants. Ce qui était un édifice issu d'un plan en croix latines conventionnelles se transforma en une église avec une tendance évidente au plan centralisé. La décoration est en accord avec la nouvelle organisation de l'espace. Elle est parfaitement planifiée, très étudiée comme le montre le jeu chromatique raffiné entre la couleur grise des éléments en "pietra serena" et les murs blancs. L'ensemble produit une impression de légèreté et de pureté.

00
Pas de nouveaux messages

Palazzo Davanzati

Demeure marchande typique du Trecento florentin et construite sur commande de la famille Davizzi, l'édifice se compose de quatre étages autour d'une belle cour avec un jeu de différents types d'arcs. La façade présente des files de fenêtres à arcs "mozzo" ou surbaissés et les corniches caractéristiques qui soulignent les étages. Les armes en pietra serena au milieu de la façade sont celles des Davanzati placées en 1578. La façade est plus visible depuis les démolitions effectuées entre 1890 et 1895. Le palais passa aux mains de Bernardo Davanzati au XVIeme siècle. Sa famille le possèdera jusqu'en 1838 où la mort du dernier membre masculin des Davanzati provoquera la modification interne du bâtiment qui se divisera en quartiers. En 1904, le palais Davanzati fut acquit par l'antiquaire Elia Volpi qui y ordonna la reconstruction d'une ancienne maison florentine. Restauré et aménagé, le Palais Davanzati fut ouvert au public en 1910. En 1951, l'Etat Italien l'acquit définitivement. Le Palazzo Davanzati cherche à recréer l'ambiance d'une maison florentine entre le Moyen Age et la Renaissance. On y trouve des objets et des ustensiles domestiques du XIeme au XVIIeme siècle: meubles, faïence, tapisseries ainsi que des collections centrées sur des d'objets comme la dentelle et la broderie.

00
Pas de nouveaux messages

Ponte Vecchio

Visite obligée des touristes et passage habituel des Florentins, le Ponte Vecchio est l'un des monuments les plus emblématiques de la ville. Situé entre le Lungarno Acciacioli et la via Guicciardini, le pont voit ses origines remonter probablement jusqu'à l'époque romaine. On a d'ailleurs retrouvé des documents sur son existence datant du Xeme siècle. Le pont premier "solide" fut construit vers 1117. Il est alors composé d'une structure en pierre qui remplace l'ancien pont en bois. Détruit par la crue de 1333, le pont fut ensuite reconstruit en 1345 par Neri di Fioravante selon certaines sources ou par Taddeo Gaddi selon Vasari. La structure, à trois arcades, très solide, adopta une physionomie plus civile et moins défensive grâce à la construction d'ateliers sur les côtés. En 1565 le Corridoio Vasariano fut érigé au dessus du Ponte Vecchio, un couloir couvert à arcades qui fait communiquer le Palazzo Vecchio et le Gli Uffizi avec le palais Pitti. Le pont acquit sa physionomie actuelle au XVIIeme siècle quand les arrière-boutiques furent construites . Aujourd'hui le Ponte Vecchio abrite toujours orfèvres et joailliers dans les petites échoppes qui étaient occupées jusqu'au XVeme siècle par des bouchers.

00
Les lieux Touristiques Empty
 Sujets  Réponses  Auteur  Vues  Derniers Messages 
Aucun message.
 Revenir en haut 
Utilisateurs parcourant actuellement ce forum: Aucun
Modérateurs:Aucun
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-
Trier par:  
Sauter vers:  
Nouveaux messages Nouveaux messages
Nouveaux messages [ Populaire ] Nouveaux messages [ Populaire ]
Nouveaux messages [ Verrouillé ] Nouveaux messages [ Verrouillé ]
Pas de nouveaux messages Pas de nouveaux messages
Pas de nouveaux messages [ Populaire ] Pas de nouveaux messages [ Populaire ]
Pas de nouveaux messages [ Verrouillé ] Pas de nouveaux messages [ Verrouillé ]
Annonce Annonce
Annonce globale Annonce globale
Note Note